30 giugno 2025 a 5 luglio 2025
Lecce
Europe/Rome fuso orario

Sezioni e presidenze


Section 1 - Dal latino alle lingue romanze / Du latin aux langues romanes


La section, qui porte sur le rapport entre latin et langues romanes, est ouverte à tous les domaines de la linguistique.

Les propositions pourront porter en particulier sur :

  • la question de la période de formation des langues romanes (préhistoire ou protohistoire des langues romanes) ;

  • le passage à l’écrit des langues romanes ;

  • la reconstruction linguistique de l’ancêtre des langues romanes ;

  • le latin tardif ;

  • la linguistique contrastive latin-langues romanes.

 

Presidenze

  • Rosanna Sornicola (Napoli)
  • Adam Ledgeway (Cambridge)

 


Section 2 - Linguistica romanza, linguistica generale e lingue creole con base lessicale romanza / Linguistique romane, linguistique générale et langues créoles à base lexicale romane


La section accueillera les contributions qui se greffent sur le concept classique de la «linguistique romane», qu’elles soient animées de visées intra-romanes, inter-romanes ou carrément générales. Ces contributions prendront appui sur les données d’une ou de plusieurs variétés romanes en les plaçant dans une logique typologique intra-, inter- ou extra-romane voire générale. 
Par ailleurs, toute contribution concernant les nombreuses langues créoles à base lexicale française, espagnole ou portugaise sera la bienvenue dans le cadre de cette section.

Presidenze

  • Marc Duval (Paris)
  • Hans Goebl (Salzburg)

 


Section 3 - Grafematica, fonetica, fonologia e prosodia / Graphématique, Phonétique, Phonologie et Prosodie


La section portant sur la graphématique, la phonétique, la phonologie, la prosodie est ouverte à tous les courants de la recherche. Les approches synchronique et diachronique seront traitées sur un pied d’égalité. Toutes les langues romanes sont admises en principe, tant comme objets de recherche que comme métalangues, mais les travaux comparatifs portant sur l’ensemble des langues romanes, ou sur plusieurs d’entre elles, seront particulièrement bienvenus. Parmi les contributions théoriques, la section privilégiera celles qui appliquent des approches différentes aux mêmes données linguistiques pour mettre à l’épreuve leurs différentes prédictions théoriques. Parmi les contributions descriptives, seront bienvenues celles qui porteront sur la discussion de données nouvelles ou de structures tirées de variétés ou d’étapes historiques peu connues. Les auteurs sont invités à soumettre des travaux de recherche originaux, n’ayant pas fait l’objet de publications antérieures. Seront considérées en particulier :

  • la nouveauté de la contribution ;

  • la discussion critique des résultats ;

  • la prise en compte de la recherche internationale ;

  • l’organisation et la clarté de la présentation.

 

Presidenze

  • Fernando Sánchez Miret (Salamanca)
  • Mirko Grimaldi (Lecce)

 


Section 4 - Morfologia flessiva e derivativa / Morphologie flexionnelle et dérivationnelle


Dans cette section, tous les courants de la morphonologie, de la morphologie flexionnelle et de la formation des mots seront considérés, ainsi que les approches qui examinent les frontières entre la morphologie et la syntaxe, la morphologie et la phonologie ou la morphologie et le lexique. Les perspectives synchronique et diachronique seront évaluées sur un pied d’égalité. Seront admises autant les études descriptives (à condition qu’elles apportent des données nouvelles à nos connaissances des langues romanes) que celles qui visent à enrichir la théorie linguistique en se servant de données morphologiques fournies par les langues ou les dialectes romans.

Toutes les langues romanes sont admises en principe, tant comme objets de recherche que comme métalangues, mais nous tenons à souligner qu’il s’agit d’un congrès de linguistique romane et que les travaux ayant un aspect comparatif seront particulièrement bienvenus. Les auteurs sont invités à soumettre des travaux de recherche n’ayant pas fait l’objet de publications antérieures. Au cours de l’évaluation seront considérées en particulier :

  • l’originalité de la contribution ;

  • la discussion critique des résultats ;

  • la prise en compte de la recherche internationale ;

  • l’organisation et la clarté de la présentation ;

  • l’adéquation aux thèmes de la section.

 

Presidenze

  • Juhani Härmä (Helsinki)
  • Franck Floricic (Paris)
  • Maria Silvia Rati (Reggio Calabria)

 


Section 5 - Morfosintassi, sintassi e pragmatica / Morphosyntaxe, syntaxe et pragmatique


Cette section sera consacrée à la discussion, éventuellement comparative, de la morphosyntaxe et de la pragmatique des variétés romanes dans une perspective synchronique et/ou diachronique. Les communications qui s’interrogeront sur l’apport des approches formelles ou fonctionnelles aux problèmes morphosyntaxiques et pragmatiques des langues romanes et/ou sur l’apport des données romanes pour le développement des diverses approches formelles ou fonctionnelles seront les bienvenues. Toutefois, la Section 5 espère également accueillir des contributions descriptives, surtout là où les analyses porteront sur la discussion de données nouvelles ou de structures rares ou peu attestées tirées de variétés ou d’étapes historiques peu connues. Les thèmes et problèmes d’importance particulière pour la section comprennent entre autres :

  • les catégories fonctionnelles, leur développement diachronique, leurs propriétés grammaticales et/ou pragmatiques, et leur rôle dans la légitimation de diverses opérations morphosyntaxiques et pragmatiques ;

  • l’ordre des mots et la représentation morphosyntaxique de la structure informationnelle ;

  • la structure fine et les propriétés pragmatico-syntaxiques des périphéries gauches ;

  • les phénomènes d’interface avec d’autres domaines linguistiques et surtout ceux qui portent sur l’interaction entre la morphosyntaxe et la pragmatique ;

  • l’apport des données romanes comparatives (et en particulier de celles puisées dans les variétés de type non-standard) pour de nouvelles interprétations de la macro- et microvariation pragmatico-morphosyntaxique ;

  • le marquage et la légitimation des arguments ;

  • le contact linguistique/multilinguisme ;

  • les actes de langage, la coopération et l’im/politesse dans les langues et les cultures romanes;

  • la cohésion et cohérence dans les textes écrits et dialogués et les marqueurs discursifs ; la pragmatique de l’argumentation et de la persuasion ;

  • la deixis (le marquage et l’interprétation des relations de personne, de lieu et de temps) et les propriétés pragmatico-morphosyntaxiques des catégories déictiques telles que les démonstratifs, les adverbes spatio-temporels et les pronoms personnels.

 

Presidenze

  • Lene Schøsler (København)
  • Annette Gerstenberg (Potsdam)
  • Adina Dragomirescu (Bucureşti)
  • Andreas Dufter (München)

 


Section 6 - Lessicologia e lessicografia / Lexicologie et lexicographie


La section accueillera des propositions dans tous les domaines des études lexicales et de la lexicographie. Elle englobera entre autres, du point de vue de l’étude du système linguistique, les domaines suivants : sémantique lexicale ; formation des mots ; phraséologie ; emprunts ; terminologie. Les contributions portant sur des problèmes particuliers seront également bienvenues : par exemple analyse lexicale de textes anciens ou de genres textuels définis ; étude de champs sémantiques ou de la constitution de lexiques spécialisés. Les approches diachroniques ou variationnelles sont particulièrement recommandées : variation diatopique et lexique régional ; variations diastratique et diaphasique du lexique et de son usage ; étymologie et histoire des mots.

Elle se propose également d’héberger des communications qui présentent des avancées empiriques et théoriques récentes dans tout le vaste éventail de la lexicographie des langues romanes : lexicographie historique ; lexicographie des langues minoritaires ; lexicographie des variétés dialectales, régionales et nationales ; lexicographie des registres populaires et argotiques ; lexicographie des emprunts ; lexicographie des technolectes / terminographie ; lexicographie bilingue et plurilingue ; lexicographie d’apprenants (de langue maternelle ou étrangère) ; lexicographie et ressources digitales ; projets de lexicographie numérique ; métalexicographie.

Presidenze

  • Franz Rainer (Wien)
  • Elton Prifti (Saarbrücken)
  • Yan Greub (Genève)
  • Elda Morlicchio (Napoli)

 


Section 7 - Onomastica e deonomastica / Onomastique et déonymique


La section onomastique et déonymique comprendra des contributions sur les noms propres dans les langues romanes, leurs dérivés et leurs composés, du latin parlé tardif à nos jours, tant dans leur rôles dans les différentes variétés de langues d'usage en synchronie que dans leur histoire et leurs origines, en tenant compte des aspects philologiques et étymologiques, en diachronie. Sur ce dernier point, il est aussi envisagé de développer de nouvelles connaissances sur le statut linguistique du nom propre et sur les phénomènes d'onymisation et surtout de déonymisation, dans la formation de lexèmes déonymiques simples ou complexes.

Les présentations d'études de cas individuelles et de projets en cours sont bien-sûr les bienvenues, de même que des résumés sur les méthodologies, les outils analogiques et numériques et les principes scientifiques de la discipline. Les sous-catégories onomastiques sont toutes pertinentes pour la section:

  • les noms de lieux dans toutes leurs particularités, dans toutes leurs relations avec la géographie humaine et urbaine ainsi qu'avec tous leurs dérivés ;

  • les noms de personnes réelles ou imaginaires, ainsi que leurs liens avec la construction et l'évolution des identités individuelles et collectives, et tous leurs dérivés;

  • les noms commerciaux sous toutes leurs formes et leurs incidences dans les diasystèmes linguistiques romans.

 

Presidenze

  • Paul Videsott (Bolzano)
  • Francesco Crifò (Salerno)

 


Section 8 - Diatopia e contatto linguistico / Diatopie et contact linguistique


Cette section accueille des communications portant sur les variétés dialectales et régiolectales romanes anciennes ou modernes, en Europe tout comme dans la Romania Nova, dans toutes leurs dimensions (du phonème au texte). Sont particulièrement bienvenues les approches innovantes dans la méthodologie de recueil des données, l’analyse et la modélisation systémique ou diasystémique de la variation diatopique et des contacts de langue. Seront bienvenues aussi les analyses de la variation diatopique et des contacts de langue qui se donnent une perspective typologique ou de linguistique générale.

Presidenze

  • André Thibault (Paris)
  • Marina Castiglione (Palermo)
  • Inés Fernández Ordoñez (Madrid)

 


Section 9 - Sociolinguistica e variazione / Sociolinguistique et variation


La section est ouverte à toute communication traitant de questions sociolinguistiques, de linguistique variationnelle et de contact linguistique dans l’un des divers domaines romans européens ou extra-européens sans imposition d’un cadre théorique ou d’une région en particulier. On retiendra les communications qui se donneront comme objectif d’apporter des informations nouvelles ou qui s’efforceront de renouveler l’approche de questions classiques. On accordera une attention spéciale aux communications qui se situeront dans une orientation diachronique et/ou comparative, ainsi qu’aux aspects qui ont été moins travaillés dans les différents domaines linguistiques.

Presidenze

  • Giuliana Fiorentino (Molise)
  • Johannes Kabatek (Zürich)
  • Carlota De Benito (Madrid)

 


Section 10 - Filologia linguistica / Philologie linguistique


L’expression philologie linguistique entend attirer l’attention sur la dimension linguistique de la philologie, en particulier lorsqu’elle consiste à éditer des textes anciens (textes littéraires et textes documentaires). En ecdotique, l’établissement du texte requiert et développe à la fois une expertise linguistique permettant de dater et de localiser les œuvres et leur(s) témoin(s) – manuscrits ou imprimés –, de reconstituer l’origine des fautes commises lors de leur transmission, enfin d’identifier des lectiones difficiles puis d’établir si elles peuvent s’expliquer par une particularité linguistique – connue ou à formaliser – ou si elles sont véritablement erronées. Au-delà, la philologie linguistique permet de dépasser les interrogations qu’implique la constitutio textus pour enquêter sur la langue des textes et, du même coup, elle entend apporter sa contribution, à partir de données philologiques, à la description linguistique d’un état de langue. Pour ce faire, elle peut se focaliser sur une seule œuvre (et sur ses témoins) ou mettre en série plusieurs textes. Ce faisant, cette section s’intéresse aux questions soulevées par les deux formats de publication des éditions actuelles : impressions livresques ou éditions numériques, reposant sur des techniques plus ou moins sophistiquées et pouvant impliquer des outils de machine learning.
On s’y interrogera donc:

  • sur les indices linguistiques qui sont significatifs pour dater et la localiser les textes et leur(s) témoin(s) – manuscrits et imprimés ;
  • et par conséquent sur les différents niveaux d’apparat linguistique afférents aux éditions : glossaires, indices, description de la langue de l’auteur et des différents copistes.
  • sur la manière dont les différents types d’éditions (diplomatiques ou ponctuées, bédiéristes ou reconstructivistes, plus ou moins critiques) peuvent faciliter – ou entraver, voire fausser – les recherches linguistiques, en particulier celles de la linguistique de corpus ;
  • et par conséquent sur les normes de transcription et de balisage favorisant l’analyse linguistique des textes.

 

Dans cette section sont donc attendues des communications articulant philologie et linguistique, et portant notamment sur la mise au point de modi operandi favorisant les recherches sur la langue des textes et sur celle de leurs témoins médiévaux et modernes (manuscrits et imprimés anciens).

Presidenze

  • Géraldine Veysseyre (Paris)
  • Laura Minervini (Napoli)
  • Hélène Carles (Paris)

 


Section 11 - Filologia, edizione e letterature romanze / Philologie, édition de textes et littératures romanes


La section est consacrée à l’étude philologique des textes romans, du Moyen Âge à l’époque moderne : « Lo specifico della filologia è … la coscienza del testo come problema, a tutti i livelli, a cominciare da quelli della sua storia e della sua costituzione. … Il genio del filologo non risiede (soltanto) nella capacità di divinare il testo nella sua superficie linguistica ma nel dono di ricostruirne lo spessore, di recuperarne il senso più pieno, il valore come messaggio del tempo, del luogo e dell’individuo. La filologia testuale non ha senso se non si risolve in ermeneutica » (Alberto Varvaro). En accord avec ces principes, la section est ouverte à toute communication qui éclaire le texte en tant que problème : de son élaboration à sa réception, en passant par l’étape cruciale, matérielle et intellectuelle, de sa transmission. Une place de choix est réservée aux réflexions théoriques, méthodologiques et pratiques concernant l’édition de textes. Enfin, la section accueille les propositions d’histoire et d’herméneutique littéraire, y compris l’étude des éclairages que les textes romans apportent à l’histoire culturelle et sociale.

Presidenze

  • Gabriele Giannini (Montreal)
  • Giovanni Palumbo (Namur)
  • Thierry Revol (Strasbourg)

 


Section 12 - Elaborazione linguistica, storia esterna e storia della disciplina / Elaboration linguistique, histoire externe et histoire de la discipline


Cette section accueillera des propositions abordant la standardisation et l'histoire externe des langues romanes dans son immense complexité. Pour ce qui est de la standardisation, on mettra en valeur les études sur les concepts de norme (à partir de Coseriu 1952) et de règle dans l’histoire de la pensée grammaticale, ainsi que leur rapport avec la parole et l’usage, le long des parcours qui mènent les langues from dialect to standard (Lodge 1993). Les axes privilégiés seront : standardisation des langues polycentriques ; variation linguistique, standardisation et norme ; rôle des Académies ; nouveaux instruments de standardisation (p. ex. portails et guichets linguistiques en internet) ; diversité linguistique, standardisation et "dé-standardisation" ; standardisation tardive dans l’univers des langues et variétés romanes ; idéologies de la langue, standardisation et politiques linguistiques ; standardisation et périodisation ; langue standard et moyens de communication. Pour ce qui est de l’histoire externe, on peut l’entendre au départ comme incluant les paramètres historiques, sociaux, politiques et culturels ayant pu influer sur l’histoire des langues (pour une synthèse récente, Siouffi dans la GGHF). Parmi ceux-ci, on peut recenser les données géographiques, démographiques, les interventions extérieures sur les parlers, les décisions politiques ou administratives, les réformes, la modification du statut des parlers, le colinguisme, le rôle des textes métalinguistiques. On pourra également aborder les données pratiques et matérielles (supports de l’écrit, oral médié, hybridation des médiums), la modification des régimes de communication, la fragmentation des usages communs au profit des langues de spécialité, le poids de la transmission verticale (par l’enseignement) et de la diffusion horizontale (par les faits de mode), la question de la littératie. Des communications permettant une approche contrastive des langues romanes seront bienvenues, de même que les propositions discutant (voir Jones & Esch, Language change, 2002) l’articulation entre histoire externe et histoire interne.

Presidenze

  • Francesco Montuori (Napoli)
  • Gilles Siouffi (Paris)

 


Section 13 - Traduzione, traduttologia e acquisizione linguistica nel mondo romanzo / Traduction, traductologie et acquisition du langage dans le monde roman


Si la traductologie est un domaine relativement récent au sein des études linguistiques, c’est notamment parce qu’elle a eu du mal à trouver sa place parmi tant de chevauchement entre d’autres sous-disciplines, à tel point qu’un des pionniers de cette spécialité en Espagne concluait que la traducción no existe [la traduction n’existe pas] (Julio César Santoyo: “Prometeo de nuevo encadenado: la traducción/recreación literaria”. Segundos encuentros complutenses en torno a la traducción. Madrid: UCM, 1990: 44). La traductologie plonge ses racines dans des sources aussi distinctes que la lexicologie contrastive, la terminologie juridique et scientifico-technique, la pragmatique et les études discursives, l’anthropologie linguistique, la théorie de la littérature et la linguistique informatique. Et ses objectifs se meuvent obligatoirement au carrefour de toutes ces matières. Cela occasionne de nombreux problèmes et justifie également les frontières mouvantes mais nécessaires de son domaine particulier. Pour reprendre les paroles d’Octavio Paz : no hay ni puede haber una ciencia de la traducción, aunque ésta pueda y deba estudiarse científicamente [Il n’y a pas et il ne peut y avoir une science de la traduction, même si celle-ci peut et doit être étudiée scientifiquement] (Traducción, literatura y literariedad. Barcelona: Tusquets, 1981: 13).

Lors du congrès précédent, nous avons accueilli des études de thématiques et de visées très diverses, en accord avec l’éclectisme qui caractérise la traductologie, bien que toujours cadrées sur une ou plusieurs langues romanes en relation avec d’autres langues (romanes ou non). Nous vous proposons plusieurs lignes, plusieurs orientations, non exhaustives, sur lesquelles vous pouvez vous guider pour proposer une communication dans cette section :

  • Traduction et contraste de langues : Morphosyntaxe, lexique, sémantique, pragmatique, éléments discursifs, onomastique, ponctuation, etc.

  • Variation linguistique et traduction : traduction interlinguistique et intralinguistique de dialectes ou sociolectes.

  • Les traductions depuis les langues classiques vers les langues médiévales romanes.

  • Comment traduire des œuvres classiques et modernes en langues romanes : méthodologies, problèmes, défis

  • Étude de traduction de texte de et vers les langues romanes. Analyse comparative de traductions d’une même œuvre.

  • La traduction comme facteur d’enrichissement et/ou standardisation des langues romanes.

  • Les études de traduction dans le milieu académique des langues romanes.

La section portera également sur les axes de l’acquisition, de l’apprentissage et de la didactique des langues romanes comme langue première, seconde ou tertiaire (L1, L2, L3). Elle est ouverte à tous les courants théoriques de la recherche. En principe, toutes les langues romanes sont admises, mais les travaux comparatifs seront particulièrement bienvenus.

À cet égard, une attention particulière sera accordée:

  • aux études et aux expériences sur l'intercompréhension écrite et orale entre les langues romanes en tant que stratégie utile ou nuisible pour la compréhension et l'acquisition des langues, en tant qu'approche didactique et méthodologie, et en tant que phénomène pertinent pour l'investigation de la faculté de langage ;

  • aux technologies d'enseignement des langues à distance et aux processus d'apprentissage des langues assisté par ordinateur (ALAO);

  • aux réflexions sur la variation et l'enseignement/l'apprentissage des langues; aux réflexions sur des expériences méthodologiques distinctes pour l’amélioration des habiletés et des activités linguistiques/discursives dans dífférentes situations d’apprentissage.

D’autres propositions se situant dans le champ de l’acquisition et de l’apprentissage des langues seront les bienvenues.

Presidenze

  • Harald Völker (Zürich)
  • Giulia D’Andrea (Lecce)

 


Section 14 - Filologia digitale, informatica umanistica e corpora / Philologie numérique, informatique en sciences humaines et corpus


Les Humanités numériques ne cessent de déferler par vagues successives: on assiste à une ouverture de possibilités toujours nouvelles d’un côté, mais de l’autre de nouvelles restrictions d’ordre éthique et légal résultent de questions, toujours en suspens, d’archivage à long terme. Pour continuer de naviguer sur la vague de l’idéalisme initial des humanités numériques, c’est-à-dire, de l’esprit de partage et d’ouverture qui, en même temps, nous aide à préserver et établir les normes de collecte, d’analyse et d’archivage des données. Suivant les propositions de l’initiative FAIR, nous vous invitons à réfléchir sur les implications de nouvelles chances et nouvelles limites pour la recherche sur les langues romanes. La tradition de la SLR nous incite à la fidélité philologique et l’observation attentive du contexte historique – social et culturel – de nos données, voire de nos textes.

Vous êtes invités à enrichir nos discussions par une contribution dédiée à un sujet lié aux axes suivants :

  • solutions d’implémentation d’outils correspondant aux principes FAIR dans des ressources linguistiques: corpus, bases de données et outils de langues romanes

  • enjeux légaux et éthiques de la publication de données, face aux besoins du libre accès

  • solutions pour faciliter l’interopérabilité de sites et de bases de données

  • historiographie de la communication médiatisée par l’ordinateur: expériences de 20 années de recherche des premiers textos aux tictoc d’aujourd’hui

  • implications théoriques des approches méthodiques: quel impact des outils techniques sur notre vision de l’histoire linguistique, quels modèles de variation linguistiques?

  • application et transformation des standards philologiques-ecdotiques aux standards internationaux (TEI) de l’annotation linguistique et de l’étiquetage des métadonnées

  • expériences de recherche et d’exploitation de ressources variées dans le cadre d’une question de recherche globalisante

Nous accueillons des propositions individuelles ainsi que des propositions d'équipes internationales qui tiennent compte de ressources multiples et croisées dans leur analyse et qui en pèsent les opportunités et les risques.

Presidenze

  • Salvatore Arcidiacono (Catania)
  • Thomas Scharinger (Friedrich-Schiller-Universität Jena)

 


Section 15 - Storia linguistica dell’Italia meridionale e del Mediterraneo / Histoire linguistique de l'Italie méridionale et de la Méditerranée


Cette section accueillera des propositions abordant tout aspect de la longue histoire linguistique de la Romania mediterranea, en entendant par là aussi bien l’histoire linguistique externe (relation entre frontières politiques et limites linguistiques, relation entre langue et culture matérielle, effets linguistiques de l’ « insularité », la mer en tant que « conducteur » des innovations, etc.) que l’histoire linguistique interne (concernant tout niveau structurel, de la phonologie à la morphologie, à la syntaxe et au vocabulaire, sans oublier les systèmes d’écriture et les alphabets). Seront bienvenues aussi bien des reconstructions de longue durée que des micro-histoires linguistiques. Aucune province touchée par cette histoire n’est exclue, mais nous serons heureux d’accueillir des propositions touchant l’Italie méridionale, puisant leur données aussi bien dans les dialectes modernes et la toponymie, que dans les documents : textes latins et grecs, scriptae médiévales, littérature dialectale. On donnera la priorité à des propositions qui portent sur la discussion de données nouvelles ou sur la description d’étapes historiques peu connues.

Presidenze

  • Mario Pagano (Catania)
  • Marcello Barbato (Napoli)